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Les bouquins à la noix du Vengeur Masqué

Je sais. Tout le monde met en ligne les bouquins qu'il a *A*DO*RÉS* !
Pas moi.
Tout d'abord, je suis gravement sociopathe, et je ne vois pas pourquoi je partagerais quoi que ce soit.
Ensuite, je serais bien en peine de vous donner la liste des bouquins que j'ai aimé, puisque je N'AIME RIEN.

Je vais donc vous faire profiter des PIRES bouquins que j'ai lus. Ça vous fera une idée de cadeau pour votre belle-mère — méfiez-vous, si elle a un goût de chiottes, elle serait foutue d'apprécier.

Les techno-thrillers, techno-philosophiques, et techno-bidules-machin-pourvu-que-ça-se-vende

L'informatique est à la mode depuis longtemps. Hélas.

Softwar

de Thierry Breton, quand il était petit, et pas encore PDG de France Télécom, ni même de Thomson Multimédia, et un autre quidam, dont j'ai oublié le nom et qui a insisté pour être sur la couverture, et à sa place, je ne serais pas fier.
Les gentils Américains vendent un super-ordinateur avec un super-programme météo à ces salauds de Rouges, mais comme les gentils Yankees ne sont pas que cons, ils piègent la babasse et quand il fait 22.5°C sur l'île de Pétahouschnok, l'ordinateur se plante et fout la grouille sur le réseau.
Vous allez me dire : ben qu'est-ce que ça change avec l'informatique de tous les jours ? Rien. Ah si ! c'est fait exprès. Demain, si votre péssé vous accueille avec un écran bleu, ce n'est pas un coup de la CIA.
Finalement, on découvre que les Rouges sont encore plus salauds que prévus et avaient collé un piège matériel dans toutes les machines d'Union Soviétique. Et comme l'héroïne est patriote et voit plus loin que les fossiles du politburo, elle donne le code d'accès aux Yankees pour obliger la branche réac du Parti à faire machine arrière.
Bizarrement, les gentils Américains ne pensent pas utiliser le code pour blaster tout le système informatique popoff, et les vilains Russes n'ont pas l'idée d'expédier leur brillante concitoyenne au goulag. Il faudrait que je relise, je n'ai pas dû tout comprendre.

Netwar

de Thierry Breton tout seul, personne n'ayant osé co-signer (?). Les vilains Soviétiques (encore eux !) détruisent une navette spatiale avec un satellite tueur et zigouillent le dissident qui avait découvert le pot aux roses.
Un réseau de milliardaires californiens jeunes, dynamiques et high tech met en échec le KGB et réussit là où le FBI merdoit lamentablement.
Pour ceux qui voudraient découvrir les fantasmes de l'auteur.